Le congrès des dissidents de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) a ouvert ses portes samedi 7 novembre à la Foire internationale de Kinshasa (Fikin). Le président interfédéral du Maniema, Jérôme Bikengo Mosembe, a indiqué que ces assises permettront de sauver le parti du tourbillon politique dans lequel il se retrouve actuellement.
Ces membres se sont désolidarisés de leur autorité morale, Olivier Kamitatu, engagé dans le G7, les sept partis politiques qui ont adressé une lettre ouverte au président de la République, lui demandant de respecter la constitution. Tous ces partis ont été exclus et ont basculé dans l’opposition.
Jérôme Bikengo indique que les congressistes sont venus de différentes provinces de la RDC pour « opérer des changements dans la manière de gérer le parti ».
Il a précisé qu’ils sont co-fondateurs de l’ARC et ne voudront pas « voir ce parti disparaître à cause d’un individu ».
« L’objectif est de créer un organe qui permettra au parti de jouer son rôle au sein de la Majorité présidentielle parce que ce parti n’a jamais quitté la MP. Ce que vous avez entendu n’est qu’une décision en rapport avec l’ancien président du parti (Olivier Kamitatu).
De son côté, l’ARC d’Olivier Kamitatu a reporté son congrès ordinaire programmé le même samedi. Dans un communiqué publié la veille, le secrétaire général de cette formation politique, Bruno Lapika, a indiqué que cette décision a été prise à la suite de la confusion entretenue par quelques dissidents (…)
Selon ce document, l’ARC de Kamitatu demeure un parti respectueux des lois de la République et évite de céder à toute provocation de « quelque nature que ce soit, tout en dénonçant l’irrégularité de ce congrès pirate convoqué par des personnes qui n’ont ni titre, ni qualité et en violation des statuts et règlement intérieur de l’ARC ».