Après la démission du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la Ligue nationale pour les élections libres et transparentes (Linelit) propose que la recomposition complète du bureau de la Ceni soit inscrite dans l’ordre du jour du dialogue politique souhaité par le chef de l’Etat.
« Nous souhaitons que cette question de la recomposition du bureau de la commission électorale et de sa plénière puisse être inscrite dans l’ordre du jour du dialogue politique. C’est de là où on pourrait lever un consensus pour procéder à la désignation de nouveaux animateurs afin de contribuer à la crédibilisation de la Ceni et du processus électoral », déclare Jérôme Bonso, président de la Linelit.
Pour lui, la commission électorale et ses animateurs souffrent d’une crise de confiance.
« La Commission électorale nationale indépendante souffre de crise de confiance dans le chef de la population, dans les animateurs de cette institutions, crise de confiance dans l’institution Ceni elle-même et crise de confiance dans le processus électoral à organiser », affirme Jérôme Bonso.
Au sujet de la démission du vice-président André Mpungwe, le président de la Linelit estime que c’est un fait normal.
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« Le vice-président André Mpungwe est le candidat du PPRD. S’il arrive que le PPRD n’a plus confiance à son candidat, il est de son droit de retirer confiance en son candidat », explique-t-il.
Un cadre de la commission électorale, sous couvert de l’anonymat, a confié samedi 31 octobre à Radio Okapi que le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), André Mpungwe Songo, a démissionné de son poste.
Une démission qui intervient trois semaines après celle de l’Abbé Apollinaire Malumalu au poste du président de la Ceni.