Le président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), Georges Kapiamba demande au Sénat de prévoir, dans la loi portant fixation des mesures d’application de la liberté de manifestation que le Sénat examine depuis le 16 octobre, la pénalisation de l’acte de contraindre des personnes à marcher pour une cause d’un groupe de personnes. Il prend pour référence «les marches de soutient organisées à travers la République pour soutenir certaines personnalités, où certains manifestants ont participé par contrainte ».
Il plaide aussi l’intégration des obligations aux policiers de ne faire recours à la force ou aux armes à balles réelles pour disperser les manifestations non autorisées, mais de les encadrer.
Si cette loi est adoptée, elle consacrera la décentralisation de l’autorité à informer avant d’organiser une manifestation.