Les pays qui accueillent des réfugiés rwandais qui ont fui leur pays avant le 31 décembre 1998 ont annoncé le vendredi 2 octobre dernier que les opérations de rapatriement volontaire de ces réfugiés prendront fin le 31 décembre 2016.
C’est l’une des décisions prise lors de la réunion ministérielle tenue vendredi dernier à Genève entre le haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) et les pays d’accueil de ces réfugiés en Afrique. En plus de la RDC, onze autres pays africains accueillent ces réfugiés rwandais. Il s’agit de l’Angola, du Burundi, du Cameroun, du Kenya, du Malawi, de l’Ouganda, du Mozambique, du Congo Brazzaville, de l’Afrique du Sud, de la Zambie et du Zimbabwe.
Plusieurs milliers de réfugiés rwandais vivent en RDC. Selon la Commission nationale congolaise des réfugiés citée par RFI, 245 000 réfugiés auraient été recensés en RDC.
Les délégués à la réunion de Genève ont promis, avant toute autre initiative, de dialoguer avec les réfugiés rwandais vivant dans leurs pays en vue d’organiser leur rapatriement volontaire avant l’expiration du délai convenu.
Ils ont également souligné la nécessité pour chaque Etat d’empêcher, en cas de refus de rapatriement, que ces anciens refugiés deviennent « apatrides ». En cas de refus des réfugiés d’être rapatriés, ils ont recommandé aux Etats concernés de « prendre toutes les mesures possibles, y compris l’exploration de l’acquisition de la citoyenneté ».
Au cours de la rencontre de Genève, le HCR a annoncé qu’il ne sera plus en mesure de soutenir «opérationnellement » les déplacés rwandais après décembre 2017.