Les enfants des ex-combattants FDLR et quelques mères arrivés à Kisangani, 27/11/2014. Photo Radio Okapi/ André Kitenge
Environ une centaine de dépendants des combattants FDLR vivent, depuis deux semaines, dans des conditions précaires dans la localité de Kilembwe, en territoire de Fizi (Sud-Kivu). Selon la société civile locale, quatre de ces dépendants sont déjà décédés à cause des mauvaises conditions dans lesquelles ils vivent après avoir quitté la forêt de Lulenge. Les femmes et les enfants sont les plus touchés par cette situation, affirme Joseph Kiamba, président de la société civile de Fizi.
Joseph Kiamba affirme que 42 malades parmi ces dépendants sont admis aux soins dans un hôpital de la place. D’autres patients ne savent pas se faire soigner faute d’argent.
Pour survivre, ces dépendants FDLR sillonnent toute la cité de Kilembwe en quête des travaux domestiques et champêtres
Certains passent la nuit dans le bâtiment de l’église méthodiste et d’autres à la belle étoile dans l’enceinte du stade Matonge de Kilembwe et au camp des FARDC.
L’autorité civile locale, Théophile Mpiana et le commandant militaire du 33032è bataillon à Kilembwe, le major Saïdi Radjabu attestent aussi de la situation que traverse ces personnes.
Selon ce commandant militaire, deux FDLR ont été capturés, lundi 25 mai, dans une embuscade au Nord-Est de Kilembwe. Ces rebelles avaient sur eux deux armes de marque AK 47 et un lot important de munitions.
Au Sud-Kivu, l’armée congolaise avait lancé le 24 février dernier une offensive contre les rebelles rwandais des FDLR à partir de la cité d’vira. Une opération similaire est également menée au Nord-Kivu pour traquer ces combattants rwandais, présents sur le territoire congolais depuis plus de 20 ans.
