Des enseignants lors de la cérémonie de remise des médailles de mérite civique aux enseignants du ministère de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel de la RDC le 6/09/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo.
Les enseignants de la cité de Kasongo (Maniema) observent une grève depuis lundi 13 avril pour réclamer leurs salaires du mois de mars dernier. Ces grévistes répondent ainsi à l’appel du Syndicat des enseignants du Congo (Syeco) à Kasongo.
«Nous sommes en train de demander l’argent du mois de mars. C’est depuis le 13 mars que le compte Caritas devait être alimenté pour qu’il nous paie. Les enseignants n’ont pas de moyens et cette situation nous insécurise. Nous sommes insécurisés parce que les gens qui nous ont accordé du crédit viennent réclamer leur argent», a indiqué le représentant permanent du Syeco, Justin Kabango.
Le chef d’antenne du Service de contrôle et de la paie des enseignants (Secope) à Kasongo affirme que les salaires sont déjà disponibles dans les comptes de la Caritas mais que les frais d’acheminement de ces fonds de Kindu à Kasongo font encore défaut.
La situation est similaire dans plusieurs territoires du Maniema.
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C’est depuis une semaine que plus de 500 enseignants des écoles de six territoires du Maniema réclament leurs salaires du mois de mars dernier auprès de l’ONG catholique Caritas Congo.
Ils sont partis des territoires de Kabambare, Kaïlo, Kasongo, Kibombo, Pangi et Punia, vers Kindu, chef-lieu du Maniema, pour attendre leurs salaires et redoutent que cette situation n’ait des répercussions sur le calendrier scolaire en cours.
Selon le président du Syndicat des enseignants du Congo (Syeco) en territoire de Kaïlo, Albert Lusumba Lutala, cette situation devenue chronique risque de causer du préjudice aux finalistes du cycle primaire qui attendent le Tenafep (Test national de fin d’études primaires) et ceux du secondaire qui doivent passer l’examen d’Etat.
