Les habitants des quartiers Livulu, Kemi et Salongo dans la commune de Lemba (Kinshasa) ont initié depuis quelques jours une pétition à adresser à la Société nationale d’électricité (Snel) pour dénoncer les délestages récurrents, prolongés et inexpliqués dont ils sont victimes depuis d’une une année.
Dans cette note destinée aux dirigeants de la Snel à tous les niveaux, ces abonnés de la Snel regrettent de subir quotidiennement des délestages dans la journée.
Selon des témoins, les coupures d’électricité interviennent à partir de 5 heures du matin et la situation n’est souvent rétablie qu’après 23 heures dans ces quartiers.
«La situation est précaire pour nous tous par ce que ceux qui sont liés aux activités académiques n’ont plus de courant. Cette situation a des conséquences énormes sur leur organisation. Au début, nous étions connectés sur la ligne du Campus [l'Unikin, NDLR] et on avait moins de problèmes. Mais depuis, la Snel nous a déconnectés de cette ligne pour nous brancher sur une autre», a dénoncé un pétitionnaire.
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Ce dernier juge «intolérable » de payer de l’argent pour le service qui ne leur est pas rendu :
«C’est une forme de l’escroquerie. C’est de notre dur labeur que nous payons. On fait des sacrifices pour payer des factures qui ne font que grimper alors qu’on n’a pas de courant. Est-ce que nous devons continuer à payer ? ».
Joint au téléphone par Radio Okapi, le directeur provincial de la Snel à Kinshasa, Rombeau Fumani, a promis d’apporter, vendredi 13 mars, des éléments de réponse à cette pétition.
La fourniture en électricité constitue un réel problème dans la périphérie de la ville de Kinshasa comme à l’intérieur du pays. Pour faire face à cette faible couverture de l’énergie électrique, la Snel a lancé, en octobre 2014, un vaste projet dénommé «Electricité pour tous».
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