Le secrétaire général du Syndicat des enseignants du Congo (Syeco), Jean Pierre Kimbuya, a invité, vendredi 23 janvier, l’Etat congolais et tous les partenaires intervenant dans le secteur de l’enseignement en RDC à réfléchir sur comment « sauver » le calendrier scolaire. Celui-ci est perturbé par les manifestations contre la loi électorale qui ont paralysé les activités dans plusieurs villes congolaises pendant près d’une semaine.
Pour Jean Pierre Kimbuya, ce coup d’arrêt involontaire de près de 6 jours aura un impact négatif sur la qualité de l’enseignement.
«Nous avons souscrit au programme intérimaire de l’Education, dont le deuxième pilier est la qualité. C’est fort déplorable que les élèves perdent une semaine, alors que le calendrier scolaire comprend deux cents vingt jours. Il y a un réel problème», a-t-il affirmé.
Plusieurs manifestations ont eu lieu à Kinshasa, Bukavu, Goma et Mbandaka pour s’opposer à la loi électorale votée à l’Assemblée nationale et au Sénat. Ces manifestations ont paralysé ou ralenti les activités dans ces villes. Les écoles n’ont pas fonctionnée et les élèves ont été renvoyés chez eux.
Jean-Pierre Kimbuya a indiqué que cette perturbation du calendrier scolaire va avoir une répercussion sur les apprentissages.
«Au niveau de l’enseignement supérieur et universitaire, les étudiants sont en train de vivre la même situation. Il n’y a pas seulement les étudiants, il y a aussi le moral des acteurs principaux qui sont les enseignants», a-t-il ajouté.
Le secrétaire général du Syeco appelle tous les acteurs de l’éducation, partenaires, parents, le gouvernement et les délégations syndicales à se retrouver afin de repousser la date de fermeture de l’année scolaire.
«Donc, il est important aujourd’hui que toute la communauté se mobilise pour que l’école fonctionne», a-t-il conclu.
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