Au deuxième jour du dialogue social pour la paix et la sécurité à Beni-Ville et territoire, les participants se sont penchés sur l’identification des causes de l’insécurité dans la région de l’Est de la RDC, où plus 270 civils ont été tués en deux mois.
Au cours de ces travaux, les participants ont cherché à comprendre si les rebelles ougandais des ADF, accusés d’être auteurs de ces massacres, peuvent agir sans une complicité locale.
Ensuite, ils ont débattu de la problématique des conflits entre leaders locaux et ses conséquences sociales, de l’identification de vrais auteurs des massacres, la problématique des «FARDC et leurs contradictions internes», la faible réponse de l’Etat à l’insécurité à Beni et la problématique de la méfiance de la population vis à vis de la Monusco.