La FAO vient d’initier une formation de 3 jours pour aider les exécutants du Projet d’appui à réhabilitation et à la relance du secteur agricole (Parrsa), dans la province de l’Equateur, à récupérer le temps perdu dans l’exécution de ce projet. A une année et demie de son achèvement, le Parrsa accuse un grand retard dans son exécution. Le projet, financé la banque mondiale à hauteur de 120 millions de dollars américains, a été lancé le 31 décembre 2010 pour aider à augmenter la productivité agricole et à améliorer la commercialisation de la production agricole et animale des petits producteurs à la base.
Pour Jérôme Kasongo, chargé de planification à la FAO, l’atelier qu’organise son agence a pour but d’amener les participants – multiplicateurs de semence, inspecteur de l’agriculture, organisation paysanne et d’appui-conseil – à la mise en œuvre d’une stratégie accélérée pour récupérer le temps perdu.
Durant cette rencontre, les participants vont identifier et analyser les principales contraintes liées à la production et à la commercialisation des produits agricoles, notamment la mise à la disposition des paysans de semences améliorées et la réhabilitation des infrastructures routières pour la commercialisation de ces produits.
Pour sa part, Bernand Ndjaji, coordonnateur national du service national de vulgarisation, un des animateurs de cet atelier, a appelé les organisations d’appui-conseil à appliquer le système de vulgarisation accélérée et les méthodes axées sur les résultats.
Grâce à cette formation, le Parrsa pourrait récupérer le temps perdu pour la production agricole.
Cependant, en ce qui concerne la réhabilitation des routes de desserte agricoles, il sera difficile de récupérer ce temps.
En février dernier, des députés nationaux et sénateurs de la province de l’Equateur avaient affirmé que les effets du Parrsa étaient peu perceptibles dans cette province.
Ce à quoi, Amadou Oumar Ba, spécialiste agricole principal à la Banque mondiale, avait répondu qu’en 3 ans, ce projet de 5 ans était déjà exécuté à 39%.
Reconnaissant une «lenteur dans le démarrage de l’exécution du projet», il avait cependant assuré que pendant les deux ans qui restaient, toutes les actions restantes seraient réalisées.
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