De la viande d’espèces animales protégées, telles le bonobo et l’éléphant, est vendue publiquement sur les marchés de Mbandaka, dans la province de l’Équateur, selon African wildlife foundation (AWF). L’ONG accuse notamment les habitant des aires protégées de Basankusu et Djolu d’être à la base de cette commercialisation illégale. Selon le chargé du niveau de vie des populations à l’AWF, Tabu Senga, près de 1 400 carcasses d’espèces endémiques et protégées ont été trouvées dans différents points de vente dans la province.
Tabu Senga regrette qu’en dépit du fait que la loi existe, il y a quand même présence de certaines espèces protégées qui sont vendues dans les différents marchés.
Il explique que le travail de son association ne s’arrête pas dans la surveillance des aires protégées, étant donné que les espèces protégées s’aventurent aussi dans les zones qui ne sont pas protégées.
Selon le chargé du niveau de vie des populations à l’AWF, les animaux qui s’aventurent hors des zones protégées sont chaque fois victimes de la chasse, du braconnage, et certains braconniers entrent même dans les aires protégées.
Au cours de l’atelier de restitution des résultats de suivi du commerce de viande de brousse dans le paysage Maringa, Lopori et Wamba, tenu lundi 13 octobre à Mbandaka, M. Senga a estimé qu’il y a «péril en la demeure».
«Les espèces protégées sont menacées, tuées et vendues publiquement dans nos différents marchés. Nous avons focalisé plus l’attention sur le bonobo et l’éléphant. Rassurez-vous qu’on a observé sur les marchés de Mbandaka quelques carcasses de Bonobo et des éléphants vendus, et certains ivoires qu’on a vus», a-t-il assuré.
A cette allure, prévient-il, d’ici 2050, certaines espèces auront totalement disparu.
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