Le sénateur de l’opposition, Jacques Djoli, a estimé samedi 11 octobre que la question de la fonctionnalité de la constitution ne posait pas problème. Pour lui, ceux qui soutiennent la révision de la constitution sont préoccupées par le souci de conserver le pouvoir. Il s’exprimait au cours d’une conférence-débat avec les jeunes du Mouvement du peuple congolais pour la République (MPCR) de l’opposant Jean-Claude Vuemba.
« La question de la quintessence de la constitution, de sa fonctionnalité n’est pas une question qui pose problème. C’est la question de la conservation du pouvoir par des techniques indirectes ou autres qui semblent préoccupés les acteurs. Et en ce moment-là, on s’en prend à un texte qui n’est qu’un texte », soutient Jacques Djoli.
Une centaine de jeunes ont participé à cette conférence. Ils ont exprimé leurs points de vue sur la question et leur détermination à s’opposer à toute tentative de révision de la constitution.
« Nous sommes dans un pays où la démocratie est encore jeune. Cette démocratie doit vivre. Cette démocratie doit se consolider davantage. Et nous pensons qu’il n’est pas de bon aloi que la révision de la constitution puisse intervenir à l’heure où nous sommes », a expliqué Elvis Bulungu, président de la Jeunesse du MPCR.
L’opposition congolaise soupçonne la majorité au pouvoir de vouloir modifier la constitution pour permettre à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat. Ce que l’actuelle constitutionnelle ne l’autorise pas. Le principal parti de la majorité, le PPRD, s’est récemment déclaré en faveur d’une révision de la constitution.
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