La Fondation Monseigneur Emmanuel Kataliko (Fomeka) appelle les communautés du territoire d’Uvira (Sud-Kivu) au rapprochement mutuel et à la paix. Cette structure a lancé cet appel, samedi 4 octobre, à l’occasion du 14è anniversaire de la mort de Monseigneur Emmanuel Kataliko.
«Nous attendons que toutes ces communautés se mettent sur une même table pour parler la paix», plaide Venance Sivirwa, secrétaire exécutif de la Fomeka à Uvira.
Ancien archevêque de Bukavu, Monseigneur Kataliko est décédé en 2000 à Rome (Italie), où il avait été transféré après une crise cardiaque. Depuis 2010, la fondation portant son nom, Fomeka, accompagne notamment les femmes victimes de violences sexuelles.
«Depuis 2010, la Fomeka a su accompagner en justice 88 femmes victimes de violence sexuelle et basée sur le genre», explique Venance Sivirwa.
La même source ajoute que cette fondation œuvre également dans la médiation des conflits interethniques:
«La Fomeka a réussi la médiation dans plus ou moins 23 dossiers des conflits fonciers, des conflits interethniques, de médiation réussie grâce au bénévolat de tous ces gens qui veulent immortaliser la mémoire de monseigneur Emmanuel Kataliko».
A l’occasion, Venance Sivirwa a salué le courage de Monseigneur Kataliko de dire la vérité.
«Monseigneur Emmanuel Kataliko est mort. Il a piqué une crise cardiaque, peut-être suite aux différentes tortures dont il a été victime dans sa région parce qu’il avait le courage de dénoncer les crimes qui se faisaient lors de la rébellion. Il a élevé la voix pour dénoncer le non respect des droits de l’homme», indique le secrétaire exécutif de la Fomeka à Uvira.
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