Plusieurs chantiers de construction à Kalemie, dans le nord du Katanga, sont à l’arrêt suite à une pénurie de ciment gris dans cette ville. Depuis une dizaine de jours, les dépôts de ciment sont tout simplement vides. Le prix du sac de 50 kg est passé de 18 à 20 dollars américains. Pour certains opérateurs économiques, la récente grève à la Société nationale des chemins de fer congolais (SNCC) explique en partie cette pénurie.
Pourtant, l’usine de ciment de la société Interlacs n’est qu’à 60 km de Kalemie.
Selon un syndicaliste de cette entreprise, La SNCC est le transporteur ferroviaire, puis lacustre du charbon qui alimente le four de la cimenterie d’Interlacs.
En un mois, tout ce que l’entreprise possédait comme stock de ciment s’est épuisé.
La même source évoque aussi une augmentation sensible de la demande en ciment, due essentiellement aux grands travaux de modernisation de la ville et de ses environs par le gouvernement, par le biais des sociétés Malta Forrest, Safricas et Synohydro.
En outre, une forte clientèle de la même entreprise provient aussi de la province du Sud-Kivu.
Du coup, selon ce syndicaliste, les 150 tonnes de ciment gris de production journalière ne suffisent plus.
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