Des élèves ayant échoué à l’examen d’Etat 2014 ont incendié lundi 28 juillet les bureaux de leur école, l’Institut Nkesha, une école du réseau catholique, située dans la commune de la Muya à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Des manuels scolaires et des dossiers personnels des élèves ont été incinérés, et quelques matériels emportés.
Le feu a été circonscrit dans le bureau du proviseur où étaient stockés les matériels didactiques, la bibliothèque contenant tous les manuels de l’école, et les étagères qui portent les dossiers et différents documents scolaires.
Selon le personnel administratif de cette école, un groupe d’élèves mécontent des mauvais résultats est arrivé en plein jour à l’école. A l’aide d’une hache, ces candidats malheureux ont fait sauter le cadenas. Une fois à l’intérieur, ils ont tenté, sans succès d’ouvrir le bureau du préfet des études.
Comme ils ne pouvaient pas y accéder, ils ont endommagée la serrure et ont réussi à y pénétrer pour emporter une machine à écrire qui y était gardé.
L’arrivée de la police a limité les dégâts, ajoute le personnel administratif.
L’Institut Nkesha a enregistré deux réussites sur une soixantaine de candidats.
Les autorités locales annoncent l’ouverture des enquêtes, avant toute action contre l’agissement des candidats malheureux et appellent tous les jeunes à la retenue, à préserver les installations des écoles, à un mois de la rentrée des classes.
Dégâts à Kamina
Deux bâtiments administratifs et une jeep ont été brulés le même lundi à Kamina dans le Katanga, par des candidats malheureux à la session 2014 de l’Examen d’Etat.
Selon les sources locales, Ils ont incendié tard dans la nuit, le bureau du service de contrôle et de la paie des enseignants (Secope), le bureau de la sous-division Katanga et une jeep en stationnement.
Ils étaient une centaine à manifester dans plusieurs artères de la ville dans la matinée avant de déposer un mémorandum au commissariat de district.
Dans leur document, ces finalistes exigent aux responsables de l’enseignement primaire secondaire et professionnel de donner les raisons de leur échec dans 24 heures.
Les autorités locales de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) n’ont pas encore réagi à cette information.
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