La vice-ministre congolaise des Droits humains, Sakina Binti, visite depuis le 12 mai dernier dans les cachots de la police à Kinshasa. Le Bureau conjoint des Nations unies des droits de l’homme (BCNUDH) l’accompagne dans cette tournée. Le directeur de cette organisation, Scott Campbell, indique avoir noté des conditions déplorables dans certains lieux de détention.
Mais il dit également avoir remarqué la volonté de la justice congolaise de faire le constat avec ses partenaires internationaux notamment les Nations unies et de voir ce qui peut être fait pour améliorer ces conditions de détention.
Entre le 12 mai et le 3 juin, la vice-ministre a visité 57 cachots et a rencontré 614 détenus dont 54 femmes et 41 mineurs. Elle a décidé la libération 91 personnes, arrêtées arbitrairement. Deux officiers de police judiciaire, auteurs d’arrestations arbitraires, ont été arrêtes.