Des responsables de la Société congolaise des transports et ports (SCTP) indiquent que les recettes de traversée du fleuve Congo sont passées de 10 à 2 millions de francs congolais (environ 10 840 à 2 168 dollars américains) par jour. Les responsables de cette entreprise ont indiqué, mercredi 21 mai, que cette baisse est constatée depuis le début des opérations des expulsions des Congolais de Brazzaville à travers l’opération « Mbata ya mikolo » (en français: Gifle des aînés).
Ces deux millions ne sont produits que par les canots rapides puisque la traversée par bac est jusqu’ici gratuite, et elle est presque à sens unique, à savoir, de Brazzaville à Kinshasa, ajoutent-ils.
Les recettes ont davantage baissé pour se situer à 500 000 francs congolais (543$US) à ce jour suite à l’exigence des visas.
Jusqu’à 12h locales de ce mercredi, aucun canot rapide n’avait encore traversé et les autorités de l’ex-Onatra déplorent la situation.
Pour les responsables de la SCTP, c’est une situation difficile non seulement pour l’entreprise mais également pour les deux cents chargeurs, et les autres services publics et privés qui dépendent de ces navettes pour leur survie.
Ils souhaitent tous qu’une solution rapide soit trouvée par les autorités de deux pays pour mettre fin à cette paralysie des activités.
La République du Congo a expulsé environ plus de 100 000 ressortissants de la RDC depuis le mois d’avril. Officiellement, ces expulsions sont effectuées dans le cadre de l’opération « Mbata ya mikolo » (gifle des aînés, en français) menée pour refouler les immigrés clandestins.
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