Plusieurs producteurs de manioc se plaignent de ne pas obtenir les bonnes récoltes. Cette culture est très répandue dans le pays, le manioc étant l’un des aliments de base en RDC. Selon les experts, une bonne culture de manioc nécessite certains préalables notamment le choix du sol.
« C’est important d’avoir un terrain qui réponde à votre culture, surtout du manioc. C’est une culture qui n’est pas capricieuse. Elle résiste même au sol pauvre. Mais avant toute chose, il faut d’abord faire le choix du sol », a recommandé Patron Mulongo, producteur de manioc au plateau de Bateke à Kinshasa.
Il a expliqué que pour reconnaître un bon sol, il y a des études à réaliser dans les laboratoires. Ce sont ces études qui déterminent la nature du sol.
« Il y a des laboratoires qui peuvent détecter des sols sablo-argileux, dont la teneur en sable est supérieure à la teneur de l’argile, ou des sols argilo-sablonneux. Au labo, on peut également vous faire savoir que votre sol est très pauvre en nutriment », a-t-il affirmé.
Mais dans les pays pauvres, les paysans ne vont pas dans les laboratoires, puisque c’est très coûteux. C’est par expérience qu’ils plantent le manioc. Ils se disent que leurs parents et grands-parents ont produit cette culture sur ce sol et ça devrait marcher, a ajouté Patron Mulongo.
La même source a indiqué lorsque l’on a fait un bon choix de sol pour la culture de manioc, on peut alors passer à d’autres étapes: dessoucher et labourer la terre.