Le fleuve Congo a débordé depuis jeudi 10 avril soir au niveau de Bukama au Katanga. Conséquences: plus de deux mille ménages du quartier Kisanga wa Bioni ont fui les inondations vers des familles d’accueil. D’autres victimes par contre, érigent des constructions temporaires. Le chef de la cité de Bukama se plaint du manque de moyen pour la prise en charge des sinistrés.
Environ dix mille personnes sont en situation difficile dans le quartier Kisanga wa Bioni à Bukama. Certaines personnes d’entre elles s’abritent sous des manguiers.
D’autres aménagent des taudis à quelques mètres de leurs résidences. Une troisième catégorie des sinistrés est refugiée dans les familles d’accueilles.
Selon le témoignage d’une dame d’une cinquantaine d’années, victime elle aussi de ces inondations, certaines femmes et des enfants en détresse ont passé la nuit à la belle étoile.
D’après le président de la société civile de Bukama, Mathieu Lunda Ngandu, aucune assistance n’est encore fournie à ces personnes en difficulté. Il déplore cette absence de prise en charge des sinistrés.
De son côté, le chef de la cité de Bukama, Mande Katokane, parle d’une situation imprévue. Il se plaint aussi de conditions difficiles vécues par une partie de ses administrés en cette période de crue du fleuve Congo.
Le chef de cité croit à un retour à la normal dans les quarante huit heures, se fondant sur l’observation faite ce matinpar ses services, qui atteste une relative baisse du niveau des eaux.
En 2010, près de six mille personnes étaient restées sans abris dans le territoire de Bukama, à la suite des inondations similaires. La moitié des victimes se trouvaient au quartier Kisanga wa Bioni.
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