Les ONG de défense des droits de l’homme accusent le groupe mobile d’intervention (GMI) de la police détaché à Miabi (45 km de Mbuji-Mayi), dans le Kasaï-Oriental, d’agresser les civils et de leur extorquer de l’argent en instaurant des barrières illégales. Selon le président de cette plate-forme, Moise Albert Kazadi, au moins deux personnes ont été passées à tabac, dont l’une à deux reprises, pour avoir refusé de payer le passage dans une de ces barrières.
Selon Moise Albert Kazadi, cette situation est connue et même entretenue par la police.
«Les policiers de GMI qu’on a placé là bas tracassent beaucoup les pédaleurs. A chaque mouvement, c’est entre 500 et 1000 francs à chacun», a-t-il expliqué.
La même source affirme qu’une des deux victimes de passage à tabac a même été retenue une semaine. Après sa libération, comme il repassait par le même chemin, il a encore été passé à tabac.
De son côté, le commissariat de la police au Kasaï-Oriental dit avoir dépêché une mission de renseignement pour vérifier ces faits en vue d’élaborer une réponse adéquate à cette situation.
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