2010.
Le président de la société civile d’Ikela, Mathieu Yongo, a déploré mercredi 12 février l’état défectueux de la route de desserte agricole qui mène du territoire d’Ikela, dans la province de l’Equateur, à la ville de Kisangani, en Province Orientale voisine. Selon lui, cette route facilite les échanges économiques entre la province de l’Equateur et la Province Orientale. Elle permet notamment aux commerçants d’Ikela d’amener à Kisangani leurs produits agricoles destinés à la vente.
D’Ikela, les marchands emportent notamment du café, du riz, de l’huile de palme, des poissons fumés et des chèvres destinés aux marchés de Kisangani.
De la capitale de la Province Orientale, ces commerçants ramènent des produits manufacturés à écouler dans la cité d’Ikela, tel que des boites de conserve, des cigarettes et des vêtements.
En passant par cette route, les voyageurs font quatre jours de voyage par vélo malgré son mauvais état alors qu’il en faut huit pour aller d’une province à l’autre par la route principale. Si les autorités la réhabilitent, les commerçants pensent qu’ils pourraient effectuer leurs voyages en moins de quatre jours.
De leur cté, les notables du secteur de Lofome affirment que cette route de desserte agricole facilite aussi le trafic entre les territoires d’Ikela et de Bokungu dans la province de l’Equateur, et ceux d’Opala et de Yahuma dans la province Orientale.
Le président de la Société civile déplore le fait que l’Etat ne s’implique pas dans la réhabilitation des routes de desserte agricole dans cette partie du pays.
Pour sa part, le chef du secteur de Lofome, Basanga Bazar, regrette que la population non plus ne s’implique pas dans la réhabilitation de ces routes.
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