La circulation d’armes à feu dans le territoire d’Opala, à plus de 250 Km au sud de Kisangani (Province Orientale), est à l’origine du braconnage à grande échelle et de l’insécurité. Elle retarde le décollage effectif des activités du nouveau parc de la Lomami dans le district de la Tshopo. Mais la Société civile et l’armée ne s’accordent pas sur les moyens à utiliser pour mettre fin à cette situation.
Le braconnage a repris dans cette partie du pays depuis le retour d’un dénommé Toms qui s’est évadé de la prison d’Osio en octobre 2010. Des armes de guerre et munitions circulent dans la forêt du nouveau parc de la Lomami.
La Société civile locale mène une campagne de sensibilisation pour mettre fin à cette situation. Elle invite notamment la population à rendre les armes de guerre au profit de la paix.
Mais du côté de l’armée, on privilégie la répression. Après avoir remis aux FARDC trois armes de guerre qu’il détenait, un homme a été arrêté et acheminé à Kisangani. Les autorités militaires ont aussi convoqué un des notables d’Opala pour des raisons d’enquête.
Pour la Société civile, cette façon d’agir ne facilitera pas la lutte contre la circulation des armes. Une équipe de la Monusco et des humanitaires a aussi fait voir aux autorités locales que la campagne dite «une arme contre 100 dollars américains», menée à Kinshasa, avait donné des résultats concluants.
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