« Nelson Mandela a fait de la RSA une puissance au service de la paix ». Le président Français l’a déclaré vendredi 6 décembre après à Paris à l’ouverture du sommet de l’Elysée auquel ont participé plusieurs chefs d’Etats et de gouvernements africains. Tout en rendant hommage à l’homme d’Etat décédé jeudi 5 décembre, la ministre Sud africaine qui conduisait la délégation de son pays à cette rencontre, a souligné que la liberté de l’Afrique ne sera totale qu’une fois les guerres totalement terminées.
Selon le président français, l’ancien chef de l’Etat Sud africain a accéléré le cours du monde grâce à son inaltérable volonté.
« Il aura réussi à emporter tous les combats qu’il a mené et engagé. Il a résisté à l’enfermement pendant 27ans. Il a vaincu le système odieux de l’apartheid. Il a su tendre la main à ses oppresseurs. C’est un exemple de liberté face à l’injustice », a déclaré le président Français.
De son côté, la Ministre Sud africaine des affaires étrangères, Maite Nkoana -Mashabane a avoué que la délégation de son pays a été un peu désemparée en apprenant la mort de Nelson Mandela mais elle a résolu de rester participer au sommet comme l’aurait voulu l’Homme d’Etat. Elle a indiqué que la liberté de l’Afrique n’est pas encore totalement acquise :
« L’Afrique sera libre déclare Madame ministre des affaires étrangères que lorsqu’elle sera totalement libérée des insécurités, des guerres, du sous-développement, de la pauvreté et des inégalités », a-t-elle souligné.
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