La dégradation d’une bonne partie de la route de l’Ituri (Province Orientale) nécessite une intervention urgente des gouvernements central et provincial. Une délégation de la direction de l’Office des routes et les autorités provinciales ont fait cette recommandation à l’issue de leur rencontre lundi 4 novembre à Kisangani. Selon les deux parties, de nouvelles stratégies doivent être arrêtées pour sauver ce tronçon, en dehors des travaux exécutés par deux entreprises chinoises.
Depuis juin dernier, les entreprises chinoises Zinguey et Synohydro mènent des travaux de réhabilitation de la route nationale numéro 4 (RN4), sur financement de la Banque mondiale de l’ordre de 50 millions de dollars américains. Malgré cela, cette roue reste parsemée de grands bourbiers, rendant quasiment impossible le trafic sur cette route, notamment sur l’axe Niania-Komanda, long de 190 kilomètres.