Les comités des parents des écoles secondaires d’Isangi dénoncent l’usage des syllabus dans la plupart d’écoles secondaires de ce territoire, situé à 125 km à l’ouest de Kisangani (Province Orientale). Ils l’ont dénoncé au cours de la réunion qu’ils ont tenue, le weekend dernier, avec les autorités politiques, administratives et les chefs d’établissements sur les problèmes de différents frais exigés par les écoles, en ce début d’année scolaire.
Selon les délégués des comités des parents, la plupart d’enseignants vendent des syllabus aux enfants à 5 ou 10 dollars américains. Pour ces organisations, l’usage des syllabus à l’école secondaire ne contribue pas à la bonne formation des élèves.
«On a innové le système de syllabus au niveau des études secondaires. Cette pratique affaiblie l’enfant qui aura du mal à bien écrire et bien s’exprimer en français», a souligné l’un des membres du comité des parents des écoles d’Isangi, Pères Bolengeleka.
Il a indiqué par ailleurs que la vente des syllabus crée un déséquilibre budgétaire au niveau des foyers.
«Les parents qui payent la prime des enseignants sont également obligés à payer les syllabus, vendus à 5 ou 10 USD. Avec le nombre de cours qu’il y a au niveau secondaire, ça fait beaucoup d’argent», a-t-il poursuivi.
Interrogés par Radio Okapi, certains chefs d’établissements scolaires et enseignants parlent plutôt de notes des textes de français et d’anglais vendus aux élèves suite au manque des manuels scolaires dans les écoles.
De son côté, l’administrateur du territoire d’Isangi demande aux chefs d’établissements scolaires de soumettre la vente des syllabus à l’assemblée générale des parents d’élèves.
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