La population de la province du Sud-Kivu prend de plus en plus conscience de l’importance de lutte contre le sida. C’est le constat fait samedi par le secrétaire administratif provincial du programme national de lutte contre le Sida (PNMLS), Romain Amisi Matonge, après la réunion d’évaluation de tous les acteurs œuvrant dans lutte contre le Sida au Sud-Kivu.
«La population a compris que le VIH existe et qu’elle peut aussi apporter une solution, une réponse par rapport à la lutte. La population s’est déjà appropriée la lutte et c’est déjà bien », a affirmé Romain Amisi.
Mais le secrétaire administratif du PNMLS du Sud-Kivu note que les mouvements des populations occasionnés par les conflits demeurent l’un des handicaps à cette lutte.
« Le problème qui persiste ce sont les guerres qui ne cessent de renaître dans la province. Avec les mouvements des populations, il y a toujours des populations qui ne connaissent pas leur état sérologique. Et lorsqu’ils ont changé de milieu il y a risque dans les milieux dans lesquels ils doivent vivre, qu’ils contaminent les personnes qui vivent dans ces milieux là », s’est inquiété Romain Amisi.
Un autre problème qui bloque la lutte contre le VIH/Sida est le manque des antirétroviraux (ARV) mais aussi la péremption de certains intrants, évoque-t-il.
« Il y a des intrants qui arrivent et qui sont parfois bloqués au niveau des frontières à cause des problèmes de dédouanement et tout cela nécessite que l’autorité provinciale s’implique pour que ces intrants atteignent les structures médicales pour que celles-ci les utilisent avant qu’ils n’expirent », a déclaré Romain Amisi.
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