La situation des droits de l’homme dans le territoire de Shabunda s’est davantage dégradée ces trois derniers mois, selon un rapport d’évaluation publié mercredi 11 septembre à Shabunda centre par la police et les activistes des droits de l’homme. Le document fait état notamment de nombreux cas d’arrestations arbitraires, de non-respect des droits des détenus et de trafic d’influence.
Le rapport signale aussi la confusion dans la qualification des infractions, les tracasseries policières sur la population, mais aussi l’absence de collaboration entre les policiers et les activistes des droits de l’homme.
Les deux parties se sont engagées à se rencontrer tous les deux mois pour se fixer sur leur mode opératoire. Une formation de renforcement des capacités de la police a été préconisée, à l’issue de cette troisième séance d’évaluation trimestrielle des droits dans ce territoire depuis le début de l’année.