Le coordonnateur national du mécanisme de suivi de l’accord d’Addis-Abeba, François Mwamba Tshishimbi, indique que l’application de cet accord connait des avancées significatives, six mois après sa signature. Il l’a affirmé, samedi 31 août, aux journalistes à Kinshasa.
«Au niveau international, nous avons beaucoup de satisfactions. Le conseil de sécurité comme le secrétaire général de l’Onu restent mobilisés et ne se laissent plus distraire par les prétextes développés souvent par le Rwanda. La Banque mondial a annoncé un milliard de dollar américain pour rendre la paix plus rentable que la paix dans la région des Grands lacs», a indiqué François Mwamba.
Il a toute fois dénoncé l’attitude de certains pays de la région des Grands lacs qui, selon lui, ne se sentent plus concernés par leurs signatures, posées le 12 février dernier, à Addis-Abeba (Ethiopie), en présence du secrétaire général de l’Onu.
Réagissant sur les pourparlers de Kampala (Ouganda) entre le gouvernement et le M23, François Mwamba a indiqué que les deux parties attendent que la facilitation propose un accord final sur base des projets d’accord qu’elles ont émis.
Débutés le 9 décembre 2012, ces travaux avaient été interrompus au mois de mars dernier suite à la scission du M23 (NDLR: ailes Runiga et Makenga).
Le mouvement rebelle réclamait l’évaluation de l’accord du 23 mars, signé entre le gouvernement et l’ex-rébellion du CNDP. Mais après avoir occupé au mois de novembre 2012 la ville de Goma, le M23 avait élargi ses revendications notamment aux questions sécuritaires, politiques, juridiques, économiques, sociales et de développement.
Lire aussi sur radiookapi.net: