Environ deux mille enfants travaillent dans les mines artisanales non officielles à Kambove, a indiqué lundi 26 août le chef du service des mines de cette cité, à près de 25 Km de Likasi, dans le Katanga. Selon ce responsable local des mines, la plupart de ces enfants n’étudient pas. De son côté, l’ONG World Vision précise que l’âge de plus de la moitié de ces enfants varie entre 9 et 17 ans. Selon un rapport publié le week-end dernier par cette ONG, ces enfants sont pour la plupart malades.
Le document de World vision indique que 30 enfants sur les 53 interrogés n’étudient plus. De plus, poursuit le document, ces enfants ressentent des douleurs au dos, aux hanches, aux bras et aux jambes. Ils présentent des toux fréquentes et sont sujets au paludisme et à des irruptions cutanées.
Selon un membre de la sociét civile de cette cité, ce rapport reflète la situation de précarité de certains parents, notamment leur chômage. Ce qui obligerait les enfants à aller travailler dans les mines. Il appelle le gouvernement à agir pour retirer ces enfants des carrières.
De son côté, l’administrateur du territoire de Kambove, Hyppolite Kalenga, se dit préoccupé par cette situation.
«Il faut que chacun joue pleinement son rôle pour que nous voyons tous nos enfants sur le chemin de l’école. Nous devons maintenant sensibiliser les parents à ne plus envoyer les enfants dans les mines», a-t-il affirmé.
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