Les évêques catholiques, réunis au sein de la Conférence nationale épiscopale du Congo (Cenco), appellent la population et les hommes de bonne volonté à faire échec à toute manœuvre de modification de l’article 220 de la constitution. Dans un communiqué rendu public samedi 29 juin à l’issue de la 50è assemblée plénière de la Cenco, ces prélats catholiques ont demandé aux fidèles de veiller sur cet article qui fait l’objet d’aucune révision constitutionnelle.
«Les évêques de la Cenco réaffirment leur détermination à s’opposer à toute tentative de modification de l’article 220 de notre constitution qui stipule: la réforme républicaine de l’Etat, le principe de suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée de mandant du président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical ne peuvent faire objet d’aucune révision constitutionnelle», a déclaré le secrétaire général de la Cenco, l’abbé Léonard Santedi.
Ces serviteurs de Dieu espèrent par ailleurs que les concertations nationales en perspectives veilleront absolument à barrer la route à tous ceux qui veulent toucher à l’article 220.
Réunis en assemblée plénière du 24 au 28 juin à Kinshasa, les évêques membres de la Cenco ont démis l’abbé Malu-Malu de ses fonctions de directeur général de l’Institut panafricain Cardinal Martino.
La Cenco indique que cette décision est consécutive à la désignation de ce prêtre comme président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) malgré la mise au point de la conférence épiscopale du 13 mai dernier.
Dans le même document, la Cenco indique également que l’abbé Malu-Malu «qui a opté d’œuvrer au sein de la Ceni sera pris en charge par son évêque qui appliquera à son endroit les sanctions canoniques qui s’imposent». L’abbé Malu-Malu est du diocèse de Butembo-Beni.
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