Les conducteurs des poids lourds dont les patrons ont respecté les engagements signés avec leurs syndicats sont autorisés à reprendre le trafic sur la nationale numéro 1, compris entre Kinshasa, Matadi et Boma. Le président du syndicat des conducteurs, André Tshikoji, a expliqué mardi 16 avril, que cette décision est prise pour permettre aux transporteurs de ravitailler Kinshasa en produits alimentaires de base.
Les chauffeurs et convoyeurs de cette ligne sont en grève depuis lundi 8 avril. Ils réclament de la part de leurs employeurs le respect de leur nouveau barème salarial décidé en janvier dernier, octroyant environ 330 $US au chauffeur et la moitié aux convoyeurs.
Seuls les employeurs des chauffeurs des véhicules poids lourds qui ont respecté les engagements signés avec le gouvernement sont autorisés à remettre leurs engins sur les routes, a précisé André Tshikoji.
« Pour ne pas aussi bloquer notre nation, nous avons décidé avec la commission que seuls ceux qui sont en ordre ou qui ont commencé à s’exécuter travaillent. Ceux qui ne sont pas en ordre n’ont pas droit d’accès aux installations portuaires, ou à la Midema, Cilu ou sucrière. Parce qu’ils doivent d’abord appliquer ces accords. Je crois que ça aura un effet d’entrainement parce que tout le monde a des marchandises qu’il doit évacuer », a-t-il affirmé.
Le président du syndicat des conducteurs a promis de rencontrer les conducteurs pour tenter de trouver une solution à ce problème.
« Je lance donc un appel à tous les camarades. Nous aurons une réunion à Matadi mardi ou mercredi pour analyser la situation ensemble [avec les conducteurs] et je ferai des propositions concrètes. Je crois que c’est dans notre intérêt d’évoluer avec ceux qui sont bons et mettre en écart ceux qui sont mauvais », a poursuivi André Tshikoli.
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