Conformément à la directive du ministre du Genre, famille et enfant, les autorités du Sud-Kivu n’ont pas organisé de défilé officiel pour la journée du 8 mars. Les associations de femme du Sud-Kivu ont organisé une tribune d’expression expression où elles ont estimé que les festivités de la journée internationale de la femme ne servaient à rien dans une région transformée en berceau de l’insécurité et des violences sexuelles faites aux femmes par les groupes armés.
« Nous nous sommes dit que la journée du 8 mars doit nous servir de journée de réflexion où la femme doit faire valoir ses capacités et ses réalisations », a affirmé la présidente du bureau de coordination de la Société civile du Sud-Kivu, Elodie Ntamuzinda.
« Pendant que nous fêtons, elles [les femmes] sont en train de périr, de mourir, d’être violées, d’être tuées par des guerres à répétition que nous connaissons dans notre province » a-t-elle expliqué.