La Commission internationale des juristes/ section kenyane a organisé, du mardi au mercredi 31 octobre à Kigali au Rwanda, une conférence regroupant des journalistes et des membres des ONG de défense des droits de l’homme provenant de l’Afrique de l’Est et du Centre. Les participants ont appelé certains chefs d’Etat africains de libérer les journalistes arrêtés dans l’exerce de leur métier.
Parmi ces journalistes, se trouvent notamment de Pierre-Sosthène Kambidi, Fortuna Kasongo et Patrick Palata de la RDC ainsi que d’Hassan Ruvakuki de la radio Bonesha FM du Burundi et correspondant de RFI en swahili.
La conférence de Kigali a décidé également de la création d’une plateforme devant secourir les journalistes qui travaillent sur la lutte contre l’impunité dans la région, en cas de menaces ou d’attaques.
Les participants venus du Soudan, du Sud-Soudan, du Kenya, du Rwanda, du Burundi, de la Tanzanie, de l’Ouganda et de la République démocratique du Congo (RDC) ont échangé sur le thème: «Rôle et devoirs des media dans le reportage de violations graves des droits de l’homme ».