Le commissaire de district de Kabinda dans le Kasaï-Oriental a initié une enquête pour mettre fin à la profanation des tombes. Il a mis en place, mercredi 24 octobre, une commission mixte pour identifier et arrêter les responsables de cette pratique devenue courante dans le district. Des cercueils sont déterrés et des os emportés par des personnes non encore identifiées. Ces ossements seraient utilisés pour des pratiques fétichistes, indiquent des sources locales.
La profanation des tombes devient de plus en plus courante à Kabinda, district situé à 150 kilomètres à l’Ouest de Mbuji-Mayi. Les cercueils sont déterrés et cassés et certains os des défunts retirés. Ces os seraient vendus ou utilisés dans des pratiques fétichistes, a en croire les sources locales.
Le cas le plus récent est celui survenu dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 octobre dernier. Les restes d’une jeune fille morte depuis trois ans ont été exhumés au cimetière de Bisasa. Alertés, les membres de la famille de la défunte se sont rendus sur place. Ils ont découvert que le fémur de la jambe droite de la défunte avait été emporté. Ils ont organisé un nouvel enterrement des restes.
Le commissaire de district a mis en place, mercredi 24 octobre, une commission mixte pour identifier et arrêter les responsables de ce trafic d’ossements humains. Les services locaux de renseignement, les autorités policières et les magistrats du parquet font partie de cette commission.
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