Les chenilles et les criquets ravagent des plantations dans la cité minière de Lwena au Katanga. Selon le coordonnateur de l’Association de planteurs de cette cité, ce sont environ 90% de champs maïs qui ont été détruits. Une partie des plantations des cités environnantes a également été ravagé.
A la chefferie de Kibanda, les criquets et les chenilles ont ravagé environ 1 200 hectares de champs.
Le coordonnateur de planteurs locaux demande aux autorités provinciales et nationales de leur apporter des semences et des insecticides.
Faute de récolte suffisante, les cultivateurs n’ont pas réussi à garder une partie qui devait leur servir de semence pour la nouvelle saison culturale qui a débuté en septembre.
Pour les experts en environnement, la présence de ces animaux s’explique par la dernière saison sèche, particulièrement longue dans la zone.
A en croire les mêmes experts, des chercheurs travaillent actuellement sur la mise en place des méthodes qui permettraient de rendre les cultures plus résistantes aux attaques d’insectes ravageurs.
Les criquets ravageurs dévastent régulièrement les cultures dans la zone sahélienne. Cette année, des nuées de ces insectes sont arrivées en juin dans les régions nord du Mali et du Niger, en provenance du sud-est de l’Algérie et du sud-ouest de la Libye. En juillet et en août, la FAO a mis en place un plan d’action en recourant aux stocks de pesticides des pays voisins pour lutter contre ces criquets.