Les femmes du Nord et Sud- Kivu réunis au sein du Conseil des femmes agissant en synergie, (COFAS), sollicitent l’implication des chefs d’Etats et des gouvernements de la francophonie, dans la crise de l’Est de la république démocratique du Congo. Trente cinq déléguées des femmes du Nord et du Sud Kivu se sont rencontrées, mardi, dans la salle FFP de Bukavu.
Elles ont élaboré un cahier de charge à soumettre au Sommet de la Francophonie. Dans ce cahier de charge, ces femmes décrient l’insécurité dont elles sont victime de la part des différents groupes armés, notamment le mouvement rebelle du 23 mars (M23). Selon le COFAS, ces rebelles tuent, viols, pillent et obligent les villageois à abandonner leurs habitations.
Par ailleurs, une cinquantaine de jeunes femmes paysannes se plaignent d’avoir eu leurs trompes ligaturées sans leur consentement ni celui de leurs maris, a signalé la Fondation Christophe Biringanine, une autre association qui lutte contre les violences faites a la femme. Selon cette ASBL, plusieurs cas similaires sont souvent enregistrés dans les campagnes.