Les ministres de la Justice des onze pays de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) se réunissent à partir de mercredi 25 juillet à Kinshasa, pour établir les modalités de traitement judiciaire des violences sexuelles. Selon le secrétaire exécutif de cette organisation, le Congolais Ntumba Luaba, l’objectif est de doter les magistratures, polices et armées de ces pays d’unités spécialisées dans la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre.
Selon Ntumba Luaba, « une société qui ne respecte pas la femme ne sait pas progresser ».
« Nous voulons prendre des mesures judiciaires, notamment l’accélération des procès, le non allègement des peines, et faire en sorte que tous nos pays membres puissent avoir, comme en RDC, en Zambie, au Rwanda, au Kenya, des structures et des législations de lutte contre les violences sexuelles et qu’il y ait l’impunité zéro », a-t-il affirmé.
Pour le secrétaire exécutif de la CIRGL, il faut que « tout auteur de viol sache qu’il n’aura jamais de repos et que la loi finira toujours par le rattraper ».
La réunion du CIRGL consacrée aux violences sexuelles basées sur le genre a été organisée par le secrétariat exécutif de cette organisation, en collaboration avec le gouvernement de la RDC.
La fin de cette réunion prévue samedi signera le début de la campagne régionale de « Tolérance Zéro » face à ces violences sexuelles, suivie des campagnes nationales organisées dans tous les pays de la CIRGL.
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