La République démocratique du Congo a organisé lundi des funérailles nationales à Pascal Tabu Ley, “roi de la rumba congolaise” décédé le 30 novembre à Bruxelles.
“Au paradis, Mozart, Beethoven [...] et tous les autres sont confrontés à une vrai concurrence avec l’arrivée” de celui qu’on appelait aussi Seigneur Rochereau, a déclaré une autre étoile de la musique congolaise, Koffi Olomidé, lors d’une cérémonie d’hommage au Palais du Peuple (Parlement), à Kinshasa.
Parlant au nom de tous les musiciens du pays, Koffo Olomidé a demandé aux autorités congolaises de faire en sorte que le 30 novembre “reste à jamais le jour de la fête de la rumba congolaise”.
Sous un ciel bas et lourd, le corps de Tabu Ley Rochereau, acheminé par des hommes de la police nationale, a été inhumé à la nécropole “entre ciel et terre” de la N’Sele, cimetière récent et huppé à la périphérie de Kinshasa.
La simplicité et la sobriété de l’ensevelissement contrastaient avec la longue cérémonie protocolaire au Palais du Peuple mais aussi avec l’oeuvre et la vie de celui qui avait importé le premier la batterie dans la rumba congolaise, qui avait surfé sur la vague de la musique pop et fait connaître la musique de son pays dans le monde entier. Lire la suite sur leparisien.fr