La Journée mondiale de l’environnement est célébrée vendredi 5 juin sous le thème: «Sept milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération». Cette Journée mondiale est aujourd’hui le principal outil politique des Nations unies pour éveiller ou consolider une prise de conscience des enjeux environnementaux à l’échelle internationale. A l’occasion en RDC, le Parti écologiste congolais (Peco) appelle les entreprises minières, «qui empêchent le ministère de l’Environnement de jouer son rôle de sentinelle», à respecter l’environnement.
Le député Didace Pembe, président du Peco, dénonce le désordre entretenu notamment dans le secteur minier :
«Le constat est amer surtout dans le secteur minier, car il y a une très grande crise interinstitutionnelle. Les exploitants miniers refusent que le ministère de l’Environnement joue son rôle de sentinelle. [Les miniers] veulent tout gérer eux-mêmes. Alors, je ne vous dis pas les dégâts que cela occasionne.»
A ce désordre s’ajoute « la pollution de bouteilles d’eau plastiques sur toutes nos rivières en RDC, sans compter le fait que l’Etat pratiquement s’est dérobé de sa mission qui consiste à contrôler, à réparer et à punir.»
Par contre, a-t-il fait remarqué, dans le bassin du Congo, «seule la RDC a un taux de déforestation le moins élevé. Cela pourra vous paraître paradoxal, mais c’est la réalité.»
Le président du Peco explique que la RDC compte pratiquement plus de 60% du bassin du Congo. « Mais comme nous n’avons pas les infrastructures adaptées pour une exploitation forestière, donc, nos forêts sont nettement moins coupées que celles par exemple du Gabon, de Congo-Brazzaville, la Guinée Equatoriale et ailleurs», a-t-il poursuivi.
Didace Pembe recommande au gouvernement congolais l’application stricte du principe « pollueur, payeur».
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