Près de trente femmes issues d’organisations et associations paysannes ont été informées samedi 14 mars sur de nouvelles méthodes culturales. L’Union paysanne pour le développement de Kisangani leur a notamment expliqué des bienfaits de l’aégroécologie pour l’amélioration de leur rendement agricole.
Pour Quadratus Muganza, président de cette ONG, l’agroécologie permet un meilleur rendement agricole que l’agriculture sur brûlis.
« Je peux vous donner l’exemple du maïs. Si on fait l’agriculture itinérante sur brûlis sur un hectare, nous produisons 1 000 à 1 500 kilos. Mais si nous partons dans le semis direct sous couvert végétal, actuellement nous avons déjà 3 000 à 5 000 kilos à l’hectare », soutient-il.
Pour lui, cette méthode culturale peut améliorer le pouvoir d’achat des femmes.
L’agroécologie fait référence à un ensemble de pratiques agricoles. Parmi ces pratiques, on compte notamment:
- L’accroissement de la biodiversité en évitant les monocultures qui ont besoin d’intrants en énergie, pesticides et engrais.
- La fertilisation obtenue au moyen des engrais verts et de compost.
- Les aménagements pour lutter contre l’érosion des surfaces
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