L’atelier de lancement du programme de réduction des émissions dans le Maï-Ndombe s’est clôturé vendredi 13 février à Bandundu-ville, capitale provinciale du Bandundu. Les travaux étaient organisés par le ministère de l’Environnement et développement durable, par le biais de la Coordination nationale REDD. Selon Laurent Valiergue, expert principal en foresterie à la Banque mondiale, la RDC a fourni beaucoup d’effort par rapport aux autres pays d’Afrique dans la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts.
Environ 300 personnes ont pris part à ce forum, dont des personnalités de la Banque mondiale, des représentants des membres du gouvernement central, les membres du gouvernement provincial et des responsables d’ONG nationales et internationales œuvrant pour la conservation de la nature.
L’objectif des échanges était de mettre sur pied un modèle provincial de développement vert qui fournit des alternatives et récompense les efforts contre le changement climatique et pour la réduction de la pauvreté et la protection des ressources naturelles et de la biodiversité.
Le paiement des fonds verts de la Banque mondiale, estimés à 60 millions de dollars américains, n’interviendra que si tous les partenaires engagés travaillent pour la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forets.
Bien que la RDC ait fourni des efforts dans ce domaine, il lui reste encore beaucoup à faire pour séduire les bailleurs de fonds, a estimé Laurent Valiergue, expert principal en foresterie à la Banque mondiale.
En entendant, le pays a jusque fin juin 2015 pour présenter son programme de qualité au fond de partenariat pour le carbone forestier.
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