Le ministère de l’Environnement et Conservation de la nature a lancé jeudi 24 avril, le projet de réhabilitation de la réserve de biosphère de l’Institut national d’étude et de recherches agronomiques (Inera) à Yangambi, en Province Orientale. Brigitte Kanika, représentante pays de l’Union internationale de la conservation de la nature (UICN), qui exécute ce projet a fait savoir que cette réserve est menacée par les plusieurs activités qui y sont pratiquées notamment l’agriculture sur brûlis.
Ce projet de deux ans vise à protéger environ 200 000 hectares de forêts et les vingt mille espèces animales et végétales de la réserve de biosphère de Yangambi.
Les autorités de l’Inera ainsi que la représentante pays de l’UICN ont expliqué que l’agriculture sur brûlis, l’exploitation illégale de bois et la chasse détruisent cette réserve.
« L’agriculture sur brûlis diminue la surface de la réserve qui perd peu à peu sa viabilité », a regretté Brigitte Kaninga, expliquant que la réserve de biosphère de Yangambi est un patrimoine national et mondial.
La réserve de biosphère de Yangambi est située administrativement dans les territoires d’Isangi et de Banalia, dans le district de la Tshopo, à l’Ouest de la ville de Kisangani.
Une réserve de biosphère est une aire portant sur des écosystèmes terrestres, côtiers ou marins, qui vise à promouvoir des approches et des moyens pour concilier la conservation de la diversité biologique avec son utilisation durable.
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