Il ne se passe pas une semaine ne passe sans qu’on observe des morts liés à la foudre à Kabinda et ses environs. Selon la société civile de cette cité située à 153 km à l’est de Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental, vingt-cinq personnes sont mortes de la foudre depuis le début de cette année. Conséquence: tout nuage noir créée la psychose au sein de la population locale, affirment le président de cette structure ainsi que d’autres sources locales et le chef de service des droits humains.
Au total, huit personnes ont été tuées en janvier dernier à Kabinda et ses environs, a indiqué le président de la société civile populaire de Kabinda. Selon lui, les localités situées au sud-ouest de Kabinda-centre sont les plus touchées par ce phénomène naturel.
Dans cette partie, onze localités ont été affectées par la foudre, contre une dans la partie Est.
Selon la même source, le bilan de février fait état de quatorze personnes foudroyées. Quatre cas ont été enregistrés à Kabinda-centre et dix autres, repartis dans les localités de Munyenge, Bakoma, Muliomayi et tshiungu.
Depuis le début du mois de mars, trois personnes sont mortes foudroyées, a pour suivi la société civile locale. Ces chiffres ont été aussi confirmés par d’autres sources locales.
Le chef de service chargé des humains dans ce territoire parle de «véritable carnage provoqué par la foudre.» De son côté, l’administrateur de territoire s’est dit dépassé par «ces tueries à répétition.» Il a promis de faire rapport à sa hiérarchie en vue d’obtenir «le déploiement des services spécialisés pour faire face à cette situation.»
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