Les feux de brousse ont ravagé près de 20 hectares de forêt en un mois dans la réserve de biosphère de l’Institut national d’études et de recherche agronomiques (Inera) à Yangambi (Province Orientale). Le collectif des organisations environnementales de la Tshopo déplorent la perte de plusieurs espèces végétales protégées. Il pense que des individus mettent délibérément le feu à ces forêts.
Le dernier feu de forêt enregistré dans cette réserve remonte à la semaine dernière. Selon Jean Mangala, un responsable du collectif des ONG environnementales de la Tshopo, le feu s’est répandu sur une distance d’environ 1 kilomètre et a aussi atteint le bureau de la sous-division provinciale de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel Isangi I.
Un agent de cette sous-division affirme que le bureau de l’établissement et tous les documents conservés ont été brulés.
Quelques semaines plus tôt, une forêt située à proximité de la ferme de l’Inera a également été ravagé par un feu de brousse.
Pour les responsables de l’Inera à Yangambi, les feux de brousse favorisent la disparition de certaines espèces végétales rares de cette réserve.
Les ONG de défense de l’environnement sont convaincues qu’il ne s’agit pas d’accident mais que des individus mettent délibérément le feu à ces forêts. Ils demandent aux autorités d’initier une enquête pour identifier ces personnes.
Le superviseur de l’environnement du territoire d’Isangi, Gilbert Likau, dit ne pas encore détenir toutes les informations sur ce dossier. En attendant, il appelle les brigades forestières à intensifier la surveillance de la réserve.
Lire aussi sur radiookapi.net:
- Les conséquences de feux de brousse sur le sol destiné à l’agriculture
- Katanga: les feux de brousse consument une trentaine de maisons à Kongolo
- Province Orientale : les feux de brousse font des ravages dans la chefferie de Kaliko
- Feux de brousse à Mobayi-Mbongo: un mort et plus de 50 cases incendiées