La commune de Diulu à Mbuji-Mayi est confrontée au problème de pollution de l’environnement. Les eaux des fosses sceptiques de la prison centrale de cette ville envahissent la voie publique. De plus en plus les habitants des quartiers environnants et même les passants s’en plaignent, a constaté radiooakpi.net, ce dimanche 11 septembre.
Mains à la bouche et au nez, souvent marchant rapidement pour traverser vite les environs de la prison; c’est l’image qu’offrent les passants.
Ils fuient en effet les odeurs puantes dégagées par la fosse septique de la prison centrale de Mbuji-Mayi.
Une véritable gêne pour les habitants, comme en témoigne l’un d’eux:
«Il y a manque d’hygiène. Moi-même j’ai vu de mes propres yeux. Leurs toilettes sont bouchées et même les douches. Et, ils ne savent pas comment évacuer cela. On peut s’approcher, vous allez sentir l’odeur. Et même pour les passants, ceux qui sont sur des motos et véhicules, il y a vraiment une odeur qui met mal à l’aise les gens.»
Le directeur de la prison confirme que ces fosses septiques sont souvent bouchées et lance un cri d’alarme:
«Ce sont les eaux qui sortent des douches, compte tenu du nombre important de cette population que nous encadrons. Imaginez-vous si tout ce monde doit se laver au même moment… Nous sommes soutenus par la Monusco. Mais, nous attendons encore de l’aide.»
Pourtant, ces odeurs peuvent être à la base de diverses maladies, s’inquiètent les responsables du service provincial de l’hygiène; appelant la population locale à la prudence.
Les parents des environs de ce lieu carcéral, selon les mêmes sources, sont les plus avisés pour épargner leurs enfants des conséquences fâcheuses de la situation «en attendant qu’une mesure durable soit prise.»
Construite pour une capacité d’accueil d’environ deux cent pensionnaires, cette prison en compte actuellement près de cinq cent cinquante.
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