Cette aire protégée a été créée en janvier 2011. Ses activités viennent de démarrer avec la constitution des comités locaux de développement et la distribution des semences aux paysans. Après la mise en place de ces comités, l’Institut congolais pour la conservation de la nature, ICCN et son partenaire d’appui, la WWF, pensent maintenant à la surveillance.
Didier Bolamba, directeur provincial de l’ICCN/Equateur, explique :
On a parlé de l’implantation, il y a aussi un programme de surveillance qui sera assuré par des éléments éco-gardes. Donc, d’ici la fin du mois, on va recruter des jeunes gens des villages qui sont tout au tour de la réserve. Et ces jeunes recevront une formation paramilitaire pour assurer l’intégralité de la réserve. A ce moment-là, si on trouve des gens qui dépassent leurs limites, c’est-à-dire des gens qu’on va trouver dans les zones de la conservation, on va alors appliquer la loi.
Cependant, les populations riveraines ne sont pas encore au courant du lancement des activités de cette réserve.
A ce sujet, M. Bolamba rappelle qu’il s’agit en fait d’un processus :
Nous sommes dans un processus. Il y a des inventaires biologiques et nous attendons les résultats. Et ce n’est qu’après les résultats, nous allons faire le zonage participatif avec la population. Celle-ci saura elle-même que cet endroit est réservé à la conservation. Ceux qui vont se tromper et se retrouver là-bas, subiront la rigueur de la loi.
Avec une superficie de 5.500 km2 dans les territoires de Bomongo, de Makanza et de Bikoro dans la province de l’Equateur, la réserve de Ngiri compte des espèces végétales et animales rares, telles que les éléphants, les hippopotames et les buffles.