Conserver la faune et la flore du parc national de la Garamba. C’est l’objectif que s’est assigné le ministère national de l’Environnement et de la conservation de la nature à travers son service de la conservation communautaire. Pour atteindre l’objectif, un programme d’activités autour du parc a été mis au point. Les premiers résultats sont là: le rhinocéros blanc réapparaît dans le parc de la Garamba.
Ce programme s’articule autour de deux axes: la sensibilisation des communautés riveraines du parc national et le financement de quelques projets communautaires dans les domaines de chasse tels que Mondomisa, Azande et Gangala-na-bodio. L’action vise à encourager les chasseurs à oeuvrer ailleurs que dans le parc de la Garamba.
La campagne de sensibilisation cible les écoles, les églises ainsi que les ONG de développement et des droits de l’homme.
Quant aux projets de développement communautaire, le financement porte d’une part sur les activités génératrices de recettes, notamment la fabrication des briques cuites et l’élevage, et d’autre part, sur l’appui aux centres de santé et aux ONG locales.
Selon le responsable du service de la conservation communautaire du ministère de l’Environnement, le financement de ce programme est assuré par l’Union européenne.
Au moins trente quatre espèces animales peuplent le parc national de la Garamba parmi lesquelles des espèces rares comme le rhinocéros, la girafe et l’éléphant, signale la même source.
Et la plupart de ces espèces sont en voie d’extinction.
Pour l’instant, d’après la même source, l’action combinée du programme mis en place et la sécurité du parc assurée par un régiment des FARDC porte ses fruits: quelques espèces rares menacées d’extinction commencent à réapparaître.
C’est le cas du rhinocéros blanc dont quatre individus ont été répertoriés lors du monitoring de février dernier, précise la source.