Kinshasa, ville propre le 30 juin 2010. C’est l’objectif que s’est assigné le gouverneur André Kimbuta en lançant une campagne d’assainissement sur l’ensemble de la capitale. Où en est-on une semaine après ?
Dégagement des artères publiques, évacuation des immondices et des épaves qui encombrent les rues, démantèlement des marchés pirates, désherbage et curage des caniveaux.
Pour effectuer les différentes tâches que le gouverneur Kimbuta a programmées dans cette campagne, il a mobilisé l’ensemble du gouvernement provincial.
Sept jours après, quelques travaux à impact visible ont déjà été effectués.
A titre d’exemple, la rivière Kalamu sous le pont Cabu, à la jonction du quartier Matonge, commune de Kalamu et de la municipalité de Kinshasa, a été curée. Les petits marchés pirates sur le même site ont été évacués, des tas d’immondices devant l’Université catholique du Congo (ex-Facultés catholiques), sur l’avenue Université, ont également été évacués.
«Kin la belle»
Pourtant, les hautes herbes qui ont envahi des sites importants comme l’Echangeur de Limete et le stade Tata Raphaël ne sont pas encore dégagées.
De même, le long de plusieurs avenues de la capitale, les garages de fortune existent encore.
Les observateurs se demandent si l’autorité urbaine, qui a exprimé sa volonté de rendre à la capitale son surnom de «Kin la belle», ira jusqu’au bout de son objectif. Beaucoup se rappellent que certains des prédécesseurs de Kimbuta s’étaient également donné le même ambitieux programme sans le réaliser.