La plupart des gorilles d’Afrique centrale disparaîtront dans dix ans. Les Nations Unies et Interpol ont publié début avril un rapport mettant en évidence les dégâts causés par l’abattage illégal des forêts, l’exploitation minière et le braconnage.
Dans leur précédent rapport en 2002, ces experts avaient pronostiqué que 10% des gorilles survivraient d’ici à 2030. Cette estimation parait désormais très optimiste.
Mobiliser des ressources
Christian Nellemann, responsable au Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) craint que ces animaux disparaissent avant que l’on puisse mobiliser les ressources nécessaires pour les sauver.
L’un des plus grands dangers pour leur survie tient à l’augmentation de l’abattage forestier suscitée par la demande asiatique.
Le rapport onusien demande que davantage de moyens et d’efforts soient donnés au PNUE et à Interpol pour la protection de ces grands singes.
Enfin, le rapport mentionne une étude – non publiée à ce jour – indiquant la découverte, à l’est de la RDC, de 750 individus d’une espèce gravement menacée.
Sur les quatre espèces de gorilles connues, trois sont considérées comme gravement menacées et une comme menacée.