Deux secteurs du territoire de Monkoto dans la Tshuapa, en province de l’Equateur, sont sous contrôle des braconniers. Ces derniers déciment les espèces protégées au parc national de la Salonga, selon le commissaire de district de la Tshuapa,
Il ajoute que les policiers à sa disposition ne sont pas en mesure de faire face à ces braconniers qui portent des armes de guerre. M. Isekusuance un appel aux autorités hiérarchiques afin qu’elles libèrent les deux secteurs de Monkoto et de Bianga de l’emprise des braconniers.
Selon le commissaire de district Willy Isekusu, ces braconniers sont pour la plupart d’anciens démobilisés. Ils portent des armes de guerre, abattent systématiquement :
- éléphants,
- singes
- et autres animaux protégés dans le parc de la Salonga.
Cette situation perdure depuis une année. Ni l’effectif des policiers affectés au territoire de Monkoto, ni les armes qu’ils détiennent ne peuvent faire face à ces braconniers fortement armés. Le commissaire de district lance un appel aux autorités hiérarchiques :
Nous en appelons de tous nos vœux de la part de l’autorité provinciale que les mesures qui ont été prises lors de la réunion quadripartite de Bandundu, que ces résolutions soient mises en application chez nous, c’est-à-dire envoyer des forces pour mettre ces braconniers dehors.
M. Isekusu signale l’inaccessibilité de ces deux entités ainsi que l’effectif très réduit des forces de l’ordre sur place à Monkoto
L’ADG de l’ICCN (Institut congolais de la conservation de la nature) déplore la même situation. Selon Cosmas Balongelwa, des affrontements armés ont opposé mardi dernier les gardes du parc de la Salonga à près de 80 braconniers.
Nos efforts de joindre le gouverneur de province qui hérite de cette situation, sont restés vains.
Vu l’ampleur de la sitution, son prédécesseur avait estimé que la province elle seule ne pouvait pas trouver de solution. Les instances nationales devraient envoyer les FARDC à Monkoto pour chasser les braconniers des deux secteurs occupés.